La ministre fédérale Schramböck: Dans la concurrence globale, il faut miser sur la qualité et sur des conditions cadres idéales
eu2018at - Journée européenne de la concurrence: Le droit de la concurrence - penser hors du cadre
«Ce n'est pas avec le prix le plus bas que nous pourrons marquer des points dans la compétition globale, mais avec de la qualité et des conditions‑cadres idéales pour une compétition saine», a souligné Margarete Schramböck, ministre fédérale du numérique et de l’activité économique, lors de l'ouverture de la conférence de l'UE «Journée européenne de la concurrence: Le droit de la concurrence - penser hors du cadre».
Cette conférence a été ouverte le 24 septembre 2018 à l'Austria Center Vienna par Margarete Schramböck, ministre fédérale du numérique et de l’activité économique, Margrethe Vestager, commissaire européenne à la concurrence, et Theodor Thanner, directeur général de l'autorité fédérale autrichienne de la concurrence.
Quelque 200 experts en provenance de tous les États membres de l'UE, d'institutions européennes, d'universités et du monde économique participent à la Journée européenne du droit de la concurrence. Cet événement a lieu traditionnellement au cours de chaque présidence du Conseil dans le pays qui assume la présidence et sert au partage d'idées sur des questions actuelles de la politique de la concurrence. Les panels de l'événement se composent d'experts internationaux et apportent un très large spectre de défis dans la chaîne d'approvisionnement globale. M. Carl Baudenbacher, ancien président de la Cour de justice de l'AELE, s’est penché sur les objectifs initiaux du droit de la concurrence et s’est demandé si au moment de son exécution, ces objectifs sont effectivement toujours pris en considération.
D'autres questions passionnantes traitent d'éventuelles irrégularités dans la mise en œuvre, où lors de l'analyse souvent seuls sont pris en compte les effets à court terme, comme les retombées sur les prix, et où les effets à long terme sur la concurrence en Europe ne sont pas traités. La conférence aborde également le thème des aspects économiques en relation avec la recherche dans le domaine de l'économie comportementale.
La réglementation excessive, une entrave à la concurrence
Un environnement réglementaire est important pour maintenir la concurrence. Dans ce contexte, la réglementation excessive pose un problème particulier avant tout aux petites et moyennes entreprises (PME) et entrave la concurrence. Lorsque les PME sortent du marché, le taux de concentration augmente automatiquement. «Le droit de la concurrence n'est pas une fin en soi. Pour assurer une concurrence à long terme avec une offre diversifiée, il faut rendre le cadre réglementaire bien plus favorable aux PME", a souligné la ministre de l’activité économique.
Un panel spécial est consacré aux relations de concurrence dans la chaîne d'approvisionnement globale. À l'ère du numérique, les canaux de distribution se présentent autrement qu'il y a encore cinquante ans. La dépendance à des plateformes constitue un grand défi en termes de politique de la concurrence, ainsi que l'intégration verticale, à savoir la participation d'entreprises internationales à l'industrie de la sous-traitance.
«La concurrence loyale exige une assurance à long terme de la concurrence pour les entreprises – c'est ainsi qu'il est possible de garantir les emplois en Europe et de créer un bon climat d'innovation. Ces objectifs du droit de la concurrence de la prospérité globale doivent être replacés au premier plan. Se concentrer uniquement sur des prix bas serait manquer de clairvoyance et constituerait un boomerang pour les emplois»,
a conclu la ministre des activités économiques, Margarete Schramböck.
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