En utilisant notre site, vous acceptez l'enregistrement de cookies. Un cookie technique est créé qui ne contient pas d’informations personnelles.

Réunion informelle des ministres de l'emploi et de la politique sociale
Réunion informelle des ministres de l'emploi et de la politique sociale
BKA/Hans Hofer

La ministre fédérale Beate Hartinger Klein: Une nouvelle protection pour de nouvelles formes d’emploi – #eu2018at

#eu2018at
Publié le 20 juil. 13:15

La réunion informelle des ministres de l’emploi et de la politique sociale met l’accent sur les opportunités de la numérisation et les nouvelles formes de travail

«La numérisation croissante changera les marchés du travail en Europe. La numérisation aide les personnes à faire moins de travaux dangereux, physiquement éprouvants ou monotones. Certains emplois vont disparaître. Le côté positif de ce changement est que probablement quatre emplois sur cinq de ceux dont on aura besoin en 2030 n'ont pas encore été inventés. C’est précisément pour cette raison qu'il est nécessaire d’identifier à temps les nouvelles possibilités et d’adapter les règles en cas de besoin. C'est la seule manière de garantir notre compétitivité et notre prospérité»,

a expliqué la ministre fédérale Beate Hartinger‑Klein ensemble avec Marianne Thyssen, la commissaire de l’UE pour l’emploi et la politique sociale, en clôturant la réunion informelle des ministres de l'emploi et de la politique sociale les 19 et 20 juillet 2018 à Vienne. Les ministres des 28 États membres de l'UE, des États de l'AELE ainsi que de nombreux représentants des institutions européennes, de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), de l'Organisation internationale du travail (OIT) et des partenaires sociaux et de la société civile ont participé à la réunion.

La ministre fédérale du travail, des affaires sociales, de la santé et de la protection des consommateurs a placé la protection sociale et en matière du droit de travail ainsi que le soutien individuel au centre de ses efforts. «Il s’agit de réagir aux nouvelles formes de travail, comme le travail basé sur des plateformes, et de les adapter si nécessaire aux besoins des employés», a déclaré Mme Hartinger‑Klein en soulignant les avantages possibles offerts par le travail basé sur des plateformes.

«En raison des faibles barrières à l'entrée, le travail basé sur des plateformes peut offrir aux personnes en dehors du marché de travail la possibilité d'entrer au marché de travail. La numérisation et les nouvelles formes de travail qui en résultent offrent également de grandes opportunités aux personnes à mobilité réduite, dont il faut profiter.»

Les participants étaient d’accord qu’il faut d’abord une définition claire en matière du droit social et du travail des nouvelles formes de travail, car la distinction entre les salariés et les travailleurs indépendants ne suffit plus.

Une étude effectuée par la Fondation européenne pour l'amélioration des conditions de vie et de travail (Eurofound) sur le travail basé sur des plateformes montre que le statut en matière du droit de travail des travailleurs de plateformes est souvent vague. Le niveau de la protection sociale est relativement bas.

«Ici, les ministres de l’emploi et de la politique sociale et les partenaires sociaux doivent réfléchir quelles formes peuvent prendre la participation et la codétermination dans l'entreprise en vue d'une individualisation, d'une numérisation et d'une flexibilisation accrues», a expliqué la ministre. «Il s’agit notamment des droits et obligations des employés ainsi que de la protection sociale et de l’accès à des organisations représentatives.»

Le 19 septembre, le sujet sera abordé de manière intensive à Vienne. Les Comités de l’emploi et de la protection sociale traiteront également les aspects de la numérisation et de la robotisation lors de leurs réunions informelles à Vienne. Pour le Conseil formel «Emploi, politique sociale, santé et consommateurs» en décembre 2018, des messages clés sont prévus. «Je tiens à faire avancer les débats sur la protection sociale pour les travailleurs de plateformes encore avant les prochaines élections au Parlement européen», a dit Mme Hartinger‑Klein.

En outre, l’utilisation de nouvelles technologies, notamment dans le domaine de la robotique, était un thème de la réunion informelle.

«La robotique peut assumer des étapes de travail complexes et physiquement éprouvantes. Même si les robots peuvent interpréter des modèles de base des émotions humaines, ils ne peuvent pas complètement remplacer les aptitudes sociales sur le lieu de travail. Surtout pas dans le domaine des soins des personnes âgées. Pour le développement de standards pour la robotique, il est nécessaire d’intégrer davantage les experts des sciences sociales et de l’éthique dans les processus de standardisation au niveau européen et international afin de considérer les avantages et inconvénients de manière interdisciplinaire», a souligné Mme Hartinger‑Klein.

L'Union européenne peut apporter une contribution importante pour soutenir le progrès technique et promouvoir les qualifications des travailleurs à l'aide d'instruments financiers comme le Fonds social européen plus (FSE+) et le Fonds européen d'ajustement à la mondialisation (FEM). «En se fondant sur les principes communs du socle européen des droits sociaux, l’UE peut encourager ses États membres à prendre compte de manière adéquate des aspects sociaux de ce changement», a souligné la ministre fédérale Beate Hartinger‑Klein. Afin de garantir la qualité et la quantité du travail à long terme il faut tant une politique active que des travaux continus de recherche.

Pour les photos officielles de cet événement, veuillez vous rendre sur le compte officiel Flickr.

Pour plus d’informations, veuillez vous rendre sur la page de l’événement.

Partager cette page
Contact

Ministère fédéral du travail, des affaires sociales, de la santé et de la protection des consommateurs

 

Axel Ganster
Porte-parole de la ministre fédérale
+43 1 71 100-86 24 56 
axel.ganster@sozialministerium.at